Première missive

Publié le par WP

Vacuité, inanité du propos
Le ciel s'effondre
L'histoire s'achève
L'omnipotence des salutations ne nous sauvera pas

A jamais l'inachevé
Dans les méandres
Des galeries de l'âme
Comme une fissure à la base qui perdure et se propage

Nous ne saurons jamais
Pas plus demain qu'aujourd'hui
Ce qu'il nous appartient de cacher derrière les meurtrières

L'amertume reste sur les lèvres
Alors que la colère gronde
De ne pouvoir s'échapper de ce monde

Le vide nous enserre
L'absence nous hypnotise
Et pourtant la volonté nous inonde

Nos mains à meurtrir les chairs
Préfèrent la caresse des corps
Nos yeux à soumettre
Préfèrent se bercer à d'autres aunes

Nous voulons l'immensité
Et la mansuétude des foules
Et l'amour infini
Comme réponse au dépit

Publié dans Missives

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