Une estampe en devenir
Mes dents crissent sur le démon quil me faut dévorer.
Ton appui en interligne ne suffit pas à me rassasier, ni tes regards attentifs ni ta bonne disposition à convoquer ma réflexion.
Lorsque tête baissée je vois ton corps envahir lespace partagé, je voudrais tavoir à moi seule pour respirer.
Et puis tu tévapores sans que jaie pu toucher du bout de mes doigts la rosée de ton cur.
Ce tutoiement que tu me refuses est un soupir mordant. Chaque mot que tu menvoies est un baume sur mes tourments. Mais quand cèderas-tu à lharmonie de nos nuits ?